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Georges Irat OLC3 1939

Restauration moteur, carrosserie et sellerie

 

Il n'est pas courant de croiser une Georges Irat sur nos routes ni même dans les rassemblements de véhicules anciens, qui plus est une OLC3.

C'est donc avec un grand plaisir que nous nous attelons à la restauration de ce véhicule exceptionnel, et remercions son propriétaire de sa confiance.

 

Un peu d'historique tout d'abord:

Si la marque Georges Irat est née en 1921, ce n'est qu'à partir de 1934 que la production de deux petits roadsters sportifs, propulsés par un moteur Ruby, donne véritablement son essor à la marque.

Environ 500 véhicules sont ainsi produits dans les usines de Levallois, dénommés MM, MDS, MDU puis ODU.

C'est en 1938 que les modèles OC3 et OLC3 apparaissent.

Motorisée par le Citroën perfo de 1911cc, avec 4 roues indépendantes, une traction avant, et sa suspension par anneaux en caoutchouc, l'OLC3 peut être considérée comme une voiture de sport.

La guerre éclate, et met fin à la production de manière prématurée, alors que 200 modèles environ ont été produits.

 

 

Le véhicule que nous recevons aujourd'hui a fait l'objet d'un début de restauration: chassis, trains roulants et freinage ont déjà fait l'objet d'une remise en état.

Nous devrons bien entendu contrôler ces travaux, dont nous ne connaissons pas l'ampleur réelle.

 

En revanche la carrosserie est à reprendre entièrement, tout comme le moteur dont le bloc est fendu, le circuit électrique, et la sellerie très fatiguée.

 

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Démontage du véhicule :

 

Avant de mettre à nu le véhicule, examinons ses spécificités.

Nous pouvons le comparer à une autre OLC3, dont le sympathique propriétaire, membre du club Georges Irat (rencontré lors du salon Epoqu'auto de Lyon), nous a transmis des photos.

 

Il est noter que la face arrière, d'origine fermée et recevant la roue de secours, a ici été modifiée et présente une porte afin d'accéder au "coffre".

Vraisemblablement effectuée il y a de nombreuses années par un carrossier, cette modification est bien faite mais la face arrière, non prévue pour recevoir une ouverture et de ce fait dépourvue de renforts, s'est "affaissée".

Un gros travail de tôlerie s'annonce donc à ce niveau, et un choix crucial sera à faire quant à la conservation de cette trappe, ou au retour dans la configuration d'origine du véhicule.

Notons également que les ailes, d'origine proéminentes d'une dizaine de centimètres, ont été coupées à ras, afin vraisemblablement de permettre le montage d'un pare chocs, dont on voit encore les ferrures.

 

La face avant est en revanche parfaitement conforme à l'origine. Seule la calandre présente quelques défauts, en particulier l'absence de la barre diagonale caractéristique de toutes les Georges Irat.

 

 

La première chose à faire d'une manière générale pour effectuer une restauration de qualité, est un démontage intégral du véhicule suivie d'un sablage de la tôlerie.

Dans ce cas particulier, c'est la méthode que nous allons suivre pour tous les éléments démontables.

En ce qui concerne la caisse en revanche, la tôlerie étant clouée sur une armature bois, nous décidons de laisser en place la partie habitacle.

En effet, déclouer tous les éléments représenterait un risque trop grand d'endommager les bois, qui sont par ailleurs en excellent état.

 

 

La face avant est déposée: ailes, joues d'ailes, calandre, capot.

Les ailes sont en état apparemment convenable, mais nous en saurons plus après le sablage, qui dira ce qui se cache sous les nombreuses plaques de mastic présentes.

Les joues d'ailes sont très corrodées dans leur partie inférieure. C'est du moins ce que nous observons côté conducteur uniquement, puisque côté passager des tôles de remplacement ont été posées à grand renfort de rivets pop.

Chassis et mécanique étant à nu, nous pouvons observer le système de suspension à anneaux, et les amortisseurs Houdaille.

 

 

Les portes sont ensuite dégarnies.

L'opération est aisée puisque, contrairement à la majorité des véhicules, où le mécanisme de lèvre vitres est entré au chausse pieds à l'intérieur de la porte, ici l'ensemble est fixé sur un panneau bois amovible.

Sous les garnitures des panneaux, nous découvrons les garnitures d'origine, reconnaissables à leurs coutures en diagonale.

Au niveau de la tôlerie, ces portes sont constituées d'une feuille de métal clouée sur un cadre en bois.

Elles ont déjà été restaurées, puisque nous découvrons en partie basse une tôle simplement glissée et rivetée sous la tôle d'origine.

Il nous faudra donc reprendre ces éléments, en soudant bord à bord une greffe.

 

 

C'est au tour du fameux coffre d'être démonté.

Notons les étonnants systèmes de verrouillage: un crochet vient se glisser sous une patte soudée sur la porte. Pour ouvrir, il faut saisir sous la véhicule l'extrémité de ce crochet, et le basculer pour libérer la porte.

Sous la porte, nous découvrons un plancher en état globalement bon, hormis la partie arrière qui a déjà été réparée avec une planche de contreplaqué n'ayant pas supporté les outrages du temps.

 

 

La banquette étant déposée, nous démontons également le réservoir d'essence, à l'implantation étonnante...celui ci n'est en effet pas le modèle d'origine, et il a été positionné plus en avant que la normale afin de libérer de l'espace dans le coffre.

Sa goulotte de remplissage, normallement à côté de la roue de secours, est ici supprimée.

Nous constatons que la partie centrale du plancher, en tôle, est en état correct, et que la partie avant est quant à elle neuve.

Sur la partie arrière en bois, nous observons une zone creusée: elle est detinée à recevoir le bossage du réservoir au niveau de sa vis de purge.

Cela nous permet donc de retrouver la position d'origine de celui ci, tête bêche par rapport à l'existant.

 

 

Les ailes arrières sont à leur tour déposées.

Les diverses vis de fixation étant grippées, nous préférons les disquer à ras, plutôt que de prendre le risque d'endommager les boiseries dans lesquelles elles sont fixées.

Une vision d'horreur apparait après leur dépose: côté caisse, les tôles prises en sandwich sont très corrodées.

Un gros travail de tôlerie s'annonce à ce niveau !

 

 

Le moteur et le tableau de bord sont déposés à leur tour, puis le faisceau électrique.

 

 

Le véhicule est à présent totalement nu, nous pouvons passer à la phase tôlerie.

 

 

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Travaux de tôlerie :

 

Notre client ayant décidé de redonner à ce véhicule rare sa configuration d'origine, la porte de coffre "artisanale" mise en place par le passé, doit être supprimée.

 

Toute la partie arrière est donc découpée, en faisant en sorte de respecter les limites de la zone ou la tôle devra être plane.

Un cadre est fabriqué afin de servir de maintien à la nouvelle tôle, de rigidifier l'ensemble, mais aussi de permettre la création d'un support de roue de secours, puisque celle ci est à l'origine fixée sur la partie arrière.

Un tôle neuve est alors mise en place et soudée.

La roue de secours est mise en place à blanc, puis la position du réservoir d'essence est modifiée, et la découpe pour la goulotte de remplissage repérée.

 

Les perçages artisanaux présents sur la face arrière sont par la même occasion supprimés.

Au remontage, les feux de signalisation seront fixés de manière discrète, sans avoir à pratiquer de trous sur la jupe.

 

 

 

 

Les travaux continuent par la réfection des passages de roues arrières.

Des deux côtés, le repli de tôle, pris en sandwich entre l'aile et le cadre en bois faisant office de structure, est en effet très corrodé.

Toutes les zones malades sont donc purement et simplement découpées largement, jusqu'à retrouver des tôles saines permettant des greffes de qualité.

Un premier traitement anticorrosion est appliqué, quelques réparations des bois effectuées, et les greffons préparés et mis en forme.

 

A l'arrière les baguettes de bois, destinées à visser les boulons de fixation de ailes, sont totalement pourries.

Nous décidons de les supprimer, au profit d'un profil métallique.

Les ailes, préalablement sablées et phosphatées, sont montées à blanc afin de vérifier les alignements, et de définir la position des trous de fixation.

 

 

 

 

Nous passons aux montants de portes avant, d'origine en bois et recouverts d'une tôle sur deux des faces.

Ceux ci ont un rôle très important puisqu'ils servent non seulement à la fixation des charnières de portes, mais aussi de support pour le cadre de pare brise.

 

Visiblement déjà restaurés, leur état extérieur correct nous avait plutôt insipré confiance initialement.

Mais l'aspect du "matériau" utilisé nous paraissant étrange, nous décidons de décaper l'ensemble, et découvrons qu'il s'agit...de plâtre !

A l'intérieur, des clous en guise de renforts, des pierres (!), et du plâtre recouvrant le tout.

Un beau travail de maçonnerie, mais qui n'a rien à faire dans le montant de porte d'un véhicule.

Au niveau du bois, nous trouvons également plus de pâte à bois que de bois solide.

 

La décision est prise de supprimer les montants en bois, et de les remplacer par un cadre métallique solide en tubes carrés.

Compte tenu des dégâts, c'est la seule solution fiable et durable.

 

La fixation des charnières de portes sera assurée par la pose d'inserts filetés dans les montants.

Nous en profitons pour revoir en même temps celle du cadre de pare brise: le tube métallique est prolongé vers le haut jusqu'au sommet, diminué en épaisseur, et renforcé par deux tubes métalliques le traversant de part en part et destinés à recevoir les boulons de fixation du montant de pare brise.

 

L'ensemble, y compris le tableau de bord, est mis en place à blanc afin d'obtenir des ajustages parfaits.

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Travaux de carrosserie et peinture :

 

Les lourds travaux de tôlerie étant terminés, la carrosserie à proprement parler peut commencer: débosselage au tas des panneaux, amélioration des arrêtes, ajustage des ouvrants, puis mise en apprêt et peinture.

 

 

En premier lieu, l'ensemble de la caisse est à nouveau phosphaté, afin d'assurer une bonne protection anticorrosion des diverses parties greffées.

 

 

Le travail sur la partie avant est grandement facilité par la présence des montants métalliques que nous avons construits, à la place des montants en bois, car ils apportent une rigidité importante.

La partie arrière nécessite un soin particulier, afin de rendre totalement invisible la greffe du panneau central qui remplace l'ancienne porte de coffre.

 

 

Une première couche d'apprêt est appliquée.

 

 

Pour terminer, la laque finale est appliquée.

Nous mettons un soin particulier au niveau de la finition des entrées de portes.

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Réfection moteur :

 

 

Le moteur était à l'origine tournant à la réception du véhicule, mais son état inconnu, et surtout le bloc fendu par le gel, nécessite une réfection complète.

Fort heureusement, ce modèle issu de la production Citroën, un "classique" 11 perfo équipant les Traction, offre l'avantage d'être facilement restaurable, les pièces détachées étant faciles à trouver.

 

 

 

Nous ne nous étendrons pas sur les opération des démontage, qui confirment que ce moteur était en fin de vie:

- Bloc fendu.

- Vilebrequin très marqué.

- Régule des bielles hors service, coussinets de paliers très usés.

- Chemises usées, segmentation en fin de vie.

- Culasse entartrésn tube de refroidissement interne décomposé.

- Guides et sièges de soupapes usés.

 

 

Ce moteur de première génération étant à bielles régulées, nous prenons la décision de les remplacer par des bielles plus modernes, à coussinets.

Ces bielles étant encore disponibles neuves, outre le fait de disposer d'un montage plus endurant et fiable que le régulage, l'intérêt est donc double.

 

 

 

Nous préparons et reconditionnons les pièces en vue du remontage.

Ainsi:

 

- Un bloc moteur d'occasion en bon état est préparé: ses conduits de lubrification internes sont tringlés; il est détartré et nettoyé, en particulier au niveau des embases de chemises, puis repeint.

 

- Le vilebrequin est rectifié à la première cote réparation, c'est à dire -0,25, tant sur la ligne d'arbre que sur les tourillons de bielles.

 

- L'arbre à cames est contrôlé: ses cames n'étant ni usées ni abîmées, il peut être réutilisé en l'état.

En revanche, sa plaque de fixation sur le bloc, servant également de réglage de jeu latéral, est remplacée.

 

- Un jeu de 4 bielles neuves, avec leurs coussinets, est préparé.

 

- Un kit chemises piston neufs est approvisionné.

Tous les jeux à la coup des segments sont contrôlés soigneusement. Sur ce kit en théorie livré "prêt à monter", deux des segments révèlent un jeu à la coupe nul, et doivent être ajustés.

Cette précaution est indispensable, sous peine de risque de serrage à chaud.

Les pistons sont alors montés sur les bielles, les segments tiercés et montés dans les chemises.

 

- Les coussinets de paliers, neufs, sont mis en place.

L'ovalisation, ou plutôt l'absence d'ovalisation, des paliers, est vérifiée, ainsi que le jeu diamétral du vilebrequin.

 

- La pompe à huile est entièrement reconditionnée.

Pignons, joints et crépine sont donc remplacés.

On n'oublie pas le clapet de décharge, son grippage ouvert serait fatal au moteur.

 

- La culasse ets entièrement révisée: remplacement des guides de soupapes, rectification des sièges de soupapes et des soupapes, surfaçage et épreuve.

 

 

 

Le remontage peut donc commencer !

 

 

Le vilebrequin est posé dans ses paliers, lubrifiés au préalable puis serrés au couple.

 

 

Les 4 ensembles chemises/bielles/pistons sont positionnés dans le bloc moteur, puis les chapeaux de bielles mis en place et serrés au couple.

 

 

Le jeu latéral du vilebrequin est réglé, à l'aide de cales d'épaisseur à intercaler sous le pignon de distribution.

 

 

Les joints ce carter sont alors mis en place, et le carter moteur remonté.

 

 

Nous pouvons passer au haut moteur, à commencer par la mise en place d'un joint de culasse neuf.

 

 

La culasse est remise en place.

Son tube d'eau interne a été remplacé, ainsi que l'axe de la rampe de culbuteurs.

 

 

La chaine de distribution, ainsi que ses pignons, sont remplacés. C'est indispensable sur ce moteur sans tendeur.

 

 

Cache culbuteur et carter de distribution retrouvent leur place.

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Réfection périphériques moteur, remontage :

 

 

L'agrément d'utilisation d'un moteur étant autant lié à ses périphériques qu'à son état propre, nous accordons un soin particulier à tous les accessoires.

 

 

Le volant moteur est rectifié, afin d'assurer un fonctionnement progressif et sans broutage de l'embrayage.

Celui ci, remplacé récemment, est d'ailleurs réutilisé après un simple contrôle.

En revanche, le roulement de butée, totalement détruit, doit être remplacé.

 

 

Le démarreur est reconditionné: remplacement des charbons, surfaçage du collecteur, rempalcement des bagues.

 

 

A ce stade, nous décidons de réacoupler la boite et le moteur et de poser le tout sur le chassis.

La boite de vitesses, fonctionnelle à l'arrivé du véhicule, n'a fait l'objet d'aucun travaux autres qu'un nettoyage et une peinture extérieure la rendant plus "présentable".

 

 

Les supports moteurs artisanaux sont remplacés par des tampons neufs.

De même, la vis banjo de canalisation d'huile d'origine, tordue et au filetage abîmé, est refabriquée: nous perforons un boulon de 10 au centre, et de part en part.

 

 

L'allumeur est en état correct, sans jeu dans l'axe.

En revanche, les vis platinées sont hors service, mais surtout les masselotes d'avance centrifuge sont bloquées.

L'ensemble est donc nettoyé et dégrippé, puis un passage au banc permet de vérifier que la courbe est à nouveau correcte.

Remontage sur le moteur, avec un faisceau, des bougies, tête et doigt neufs.

 

 

Le carburateur ne présente pas de jeu dans l'axe de papillon, ce qui est en théorie la chose la plus importante sur ce classique Solex 32PBIC.

Mais dans notre cas, le pied est tellement déformé et endommagé, avec une oreille de fixation fendue, que ce carburateur n'est pas sauvable. Tout est possible, mais compte tenu que des carburateurs neufs de qualité existent, inutile de pratiquer l'acharnement thérapeutique !

 

 

Le même cas de figure se présente pour la pompe à essence: semelle déformée, membrane hors service, clapets bloqués et endommagés.

Nous la remplaçons purement et simplement par une pompe neuve là aussi, ce qui est la solution technique et financière la plus judicieuse.

 

 

La pompe à eau et la dynamo ayant été révisés juste avant que le véhicule arrive à l'atelier, nous effectuons un simple contrôle.

Les joints sont toute de même remplacés.

 

 

Collecteur d'échappement et filtre à air sont préparés, tout comme le capilaire de pression d'huile, les durites d'essence, etc...

 

 

La partie moteur est terminée.

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Sellerie :

 

La sellerie d'origine du véhicule est très dégradée, et est donc totalement reprise.

La couleur choisie pour l'intérieur est un bordeaux, qui se marie parfaitement avec la teinte de carrosserie, et renforce l'aspect élégant du véhicule.

Le choix du cuir est retenu pour la banquette et les panneaux de portes.

 

Le tableau de bord est peint de la couleur de la sellerie, et les bandeaux de bois garnissant son sommet et les portes, sont poncés et revernis.

Le volant, très abîmé, est sauvé par un ponçage délicat puis l'application d'un vitrifiant.

 

Le travail de sellerie à proprement parler commence par la réalisation, sur mesure, des moquettes.

Celles ci garnissent les planchers, ainsi que les côtés de caisse à l'arrière. D'élégants passepoils garnis de cuir assurent une finition de qualité.

Un soin particulier est apporté aux détails, comme les seuils de portes ou les boudins d'entrées de portes.

 

 

Les panneaux de porte sont réalisés en reproduisant fidèlement le dessin d'origine en "rayons de soleil".

 

 

La banquette peut alors être reconstruite: seuls les armatures métalliques et le treillis du dossier sont conservées, tout le reste doit être fabriqué de toutes pièces: sommier et mousse de l'assise, rembourrage du dossier.

Elle est mise en place dans l'habitacle et sa position réglée.

Nous visualisons à présent le volume important et accessible réservé aux bagages derrière la banquette: le déplacement du réservoir d'essence vers son emplacement d'origine, à l'arrière du véhicule, était judicieux !

 

 

La réalisation de la copte clôture le travail de sellerie, elle est confectionnée sur mesure et posée sur le véhicule.

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Remontage de la carrosserie :

 

Le remontage des divers éléments de carrosserie est effectué.

 

 

Il débute par la pose des ailes arrières, pour lesquelles nous utilisons un jonc en skaï noir, qui se marie très bien avec la carrosserie, et permet une finition de qualité.

 

 

Les portes sont ensuite reposées.

Pour assurer un fonctionnement des charnières sans jeu, nous réalésons celles ci, très usées, à 7mm au lieu de 6 à l'origine, et utilisons des axes en laiton neufs.

Les serrures sont réglées, opération toujours délicate sur une carrosserie à armature bois, et par définition "vivante".

Nous notons lors du remontage des vitres et de leurs mécanismes, que la vitre passager mesure près d'un centimètre de moins en longueur que celle du passager !

 

 

Les montants de pare brise sont avivés afin de leur redonner du brillant.

Ils sont alors reposés: leur fixation sur le tablier est grandement facilitée par la présence des tubes métalliques que nous avons installés à la place de l'armature bois, trop dégradée à cet endroit.

 

 

Ce sont alors les ailes avant qui peuvent être mises en place.

Comme pour l'arrière, nous utilisons un jonc en skaï noir, donnant à la fois une finition impeccable et un beau rendu esthétique.

Les phares retrouvent aux aussi leur position, à moitié imbriqués dans les ailes.

 

 

La roue de secours est installée sur la face arrière. Le véhicule retrouve ainsi sa configuration d'origine.

 

 

Pour terminer la face arrière, nous refabriquons une plaque d'immatriculation, qui sert également dans la configuration d'origine, de support à l'unique feu arrière.

La plaque est fixée à la carrosserie par l'intermédiaire de tampons en caoutchouc, et bordée d'un jonc plastique pour une belle finition.

 

 

Les divers chromes retrouvent leur place sur le véhicule.

 

 

A l'avant, nous préparons la repose du capot.

Des joints tressés sont posés sur l'auvent et sur le pourtour de calandre, comme à l'origine.

La belle charnière, en laiton, une fois nettoyée et avivée, retrouve tout son brillant, et les deux ailes du capot peuvent y être refixées.

Les serrures du capot, dont les poignées ont été rechromées, retrouvent leur position.

 

 

Le capot est alors mis en place.

 

 

Le remontage du véhicule est terminé...il ne reste "que" des détails à mettre en place, comme par exemple le montage de feux et clignotants discrets, afin de permettre de voyager en sécurité dans la circulation actuelle.

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A suivre...  

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